Les lièvres

 


 Bien adapté à son environnement, le lièvre d’Amérique a de larges pattes postérieures recouvertes d’une fourrure abondante qui lui permettent de se mouvoir aisément sur la neige. De plus, les quatre longs orteils de chaque patte s’écartent largement dans la neige molle, ce qui augmente encore plus la taille de ces « raquettes ». Le changement saisonnier de la couleur de son pelage constitue une autre adaptation remarquable : de gris brun en été, la fourrure devient d’un blanc presque immaculé au milieu de l’hiver. Le pelage est composé de trois couches de poils : un duvet dense et soyeux gris ardoise, des poils plus longs aux extrémités beige jaunâtre et de longs jarres plus raides. La modification de la couleur du pelage, qui se produit deux fois par année et est déclenchée par les variations saisonnières de la longueur des jours, se manifeste par la mue progressive et le remplacement des jarres extérieurs.

Le lièvre d’Amérique vit dans la forêt boréale. En général, il préfère les zones qui ont un sous-étage dense, ou couche de plantes sous le couvert forestier principal, peu importe qu’il soit composé de jeunes arbres ou de grands arbustes. Ce couvert le protège des prédateurs et lui procure de la nourriture.

Le lièvre est très actif du coucher du soleil jusqu’à l’aube, et il le demeure pendant tout l’hiver. La pluie, la neige ou le vent réduisent souvent ses activités de façon marquée. Pendant la journée, le lièvre d’Amérique se repose tranquillement dans des endroits abrités appelés « gîtes », sous un buisson, une souche ou un rondin. Il sommeille de façon intermittente et il fait sa toilette en léchant sa fourrure, mais il est toujours aux aguets.


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